alors, oui. première association d'idée: Robinson Crusoe. si on construit un radeau c'est qu'on n'a pas le pognon de s'offrir un anneau ;-) transposition actuelle de la fable de Robinson. Mon pseudo de 2000- 2003 puis morte.
Deuxième association : no country for old men ;-)
même ton dans le titre.
Tout ça pour dire que malheureusement, le radeau Edzoc est parti à la dérive. Il n'était pas prévu pour tenir 2 ans. Il devait juste permettre de prendre les canaux pour rejoindre les terres étrangères. Bon j'arrête là mes métaphores foireuses.
La réalité économique
J'ai investi dans la création de ma startup EdzoC tout en me créant un stock de produits qui me permettrait de vivre tout en continuant à la développer.
J'avais choisi pour ça de mettre en avant des talents que j'ai rencontrés au cours de ma vie bruxelloise et des produits et matières premières qui soulignent le savoir-faire belge.
Ne voulant pas revivre mes expériences précédentes bruxelloises traumatisantes, j'ai toujours eu dans l'idée de m'associer avec une université étrangère pour lancer Edzoc: comme ça je ne suis plus seule. et j'assume ainsi parfaitement mon incapacité à me battre contre des business men ou à avoir un bon deal en clair.
Malheureusement, le burn-out auquel j'ai voulu échapper en donnant ma démission et en quittant mon foyer, m'a rattrapée presque 2 ans après. Depuis 2021, j'entends des voix d'anciennes collègues dans ma tête. Des insultes. "sale pute". toujours la même. répétitive. plusieurs fois par jour. tu sais jamais quand ça arrive. c'est de pire en pire. et tu ne peux y échapper. A un tel point que ça a détruit ma vie personnelle et touché mes proches.
J'ai donc du arrêter de travailler pour Edzoc. ah oui, ces anciennes collègues se sont lancées dans la spiritualité.
Ca fait presque 1 an et je subis encore les conséquences de ce burn out. J'ai peur de travailler à nouveau et de du coup de nouveau entendre des insultes. Ma vie de mère et celles de mes proches sont plus importantes. et Edzoc n'a pas les reins assez solides pour tenir malheureusement, ...
Assurance maladie ou mission digitale ?
Je dois rentrer de l'argent et donc mettre en pause Edzoc le temps que je puisse régler mes affaires privées.
chômage ?
difficile. d'une part, j'ai peur de retomber en burn out si l'on me propose un poste à Bruxelles. Je n'ai jamais été apprécié dans mon travail ici.
et d'autre part, je ne me vois pas demander le chômage pour entreprendre via les différentes possibilités légales bruxelloises puisque quand j'entreprends j'entends des sales putes. donc que ce soit payé ou pas, ça ne changera pas le problème.
assurance maladie ?
J'y avais pensé mais c'est bête. Je suis capable de travailler sur des missions digitales à l'étranger. Je le vois bien: quand je me concentre sur mes articles, je n'ai aucun problème pour délivrer.
D'où ma prochaine priorité pour sauver mon radeau Edzoc et protéger mes proches : trouver des missions digitales à l'étranger le temps de pouvoir à nouveau me concentrer sur la startup.
Je vous tiendrais au courant !